26/ … je ne vois pas très bien… Faire des arts martiaux et arriver à (je cite votre texte sur ce site web) : « une connaissance des sciences de l’Homme et de l’Univers. »… Pourquoi ?
Melvin
L’art martial n’est pas fait que pour apprendre à donner des coups de poings et des coups de pieds, et à s’en protéger. Il construit aussi les êtres humains.
L’être humain créé par la nature est un être merveilleux. Son élaboration globale, de son physique le plus concret à ses capacités de conception et d’abstraction les plus subtiles, en passant par son organisation physiologique et ses structures organique et corporelle étonnantes en font une créature admirable.
L’être humain livré à lui-même se révèle être l’auteur régulier des pires comportements, des pires et innombrables exactions et atrocités tant sur ses congénères que sur les animaux, des pires destructions sur la nature et l’environnement, ce qui en fait une créature abominable.
Entre cette créature merveilleuse au véritable potentiel inconnu et la réalité effective que l’on rencontre malheureusement trop souvent se révèle manifestement le besoin d’éduquer l’homme. Bien sûr plusieurs moyens existent, l’art martial compte parmi eux.
La connaissance de l’univers et de l’homme qu’amène l’art pratiqué en tant que tel (découverte par l’adepte des lois universelles dans la pratique, assimilation des fonctionnements de sa pratique et du monde, ensuite application dans tous les domaines de la vie) apporte compréhension, acceptation et respect des mécanismes qui régissent ces deux domaines, univers et homme ; donne les possibilités et les limites de ce qui est faisable pour l’homme sans déranger l’harmonie et l’équilibre que la nature a installé au fil des siècles entre tous les éléments qui la composent.
Le premier bénéficiaire est l’homme qui peut ainsi vivre au mieux son existence, passer au mieux la vie qui lui a été donné de vivre; qui peut bénéficier, grâce à cette connaissance, du meilleur état de santé possible pour cela ; qui peut utiliser au mieux son potentiel de vie dans le meilleur bien être possible, afin de tout simplement jouir d’une qualité de vie la plus optimale possible et d’expériences riches et fructueuses qui le comblent.
Les autres bénéficiaires étant la nature et les êtres qui la composent, qui peuvent ainsi suivre leur cours et accomplir leur destinée sans les nuisances et les interférences de l’homme.
F. Fournier