39/ Doit-on nécessairement pratiquer du Qi Gong ou du Taï Chi quand on étudie la médecine traditionnelle?
Stéphanie
Certains thérapeutes ont un savoir et traitent à partir de ce savoir. Ils n’ont pas nécessairement un Tchi personnel très développé et ne peuvent l’utiliser au cours des soins, ce qui peut limiter l’efficacité du traitement énergétique. Le patient peut ressentir cette faiblesse de Tchi, et ne pas entrer en confiance dans la relation avec son médecin. Le thérapeute qui a un Tchi développé irradie une certaine aura que le patient recevra positivement et fera qu’il s’ouvrira en confiance au traitement, alors qu’il peut se fermer face à un thérapeute qui n’émane pas de sa personne.
Un thérapeute peu utiliser son seul savoir pour traiter en appliquant ou prescrivant ce qui est préconisé par la règle médicale, et obtenir des résultats. Mais il peut aussi utiliser son énergie personnelle s’il l’a développée, son propre Tchi, ce qui lui permettra peut-être d’obtenir des résultats dans des cas où d’autres n’en obtiendraient pas.
Une anecdote pour expliquer qu’en Asie, on accorde beaucoup d’importance à la qualité du médecin plus qu’à son savoir:
Un thérapeute fait ses emplettes auprès d’un fournisseur chinois. Il est servi par une dame d’un certain âge et achète aiguilles, moxas, marteau fleur de prunier etc… Il a pour chacun des achats une demande précise qui intrigue son interlocutrice qui lui dit : « Vous êtes médecin ? », « Oui » répond le thérapeute. Alors la dame pause ce qu’elle tenait dans ses mains et saisit les mains de son client. Elles les gardent quelques secondes serrées fermement et dit en souriant: « Vous devez être un bon médecin, vous avez beaucoup de Tchi ».
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